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Une agriculture sans pesticides avec le biocontrôle

BlogActualités Publié il y a 2 ans Lecture ≃ 17 min

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Antofénol, des technologies nouvelles au service d’un avenir plus vert

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Maintenir un niveau optimal de protection des cultures tout en évitant les produits phytosanitaires conventionnels fait partie des principaux enjeux du monde agricole. La réduction des pesticides, produits à fort impact sur l’environnement et la santé humaine, n’est plus une option. Pour atteindre cet objectif, le biocontrôle s’avère être une solution séduisante. Zoom sur ces solutions innovantes et ses applications dans l’agriculture et dans d’autres secteurs.

Le biocontrôle pour une protection intégrée des cultures

Qu’est-ce que le biocontrôle ?

Le biocontrôle consiste à protéger naturellement les cultures agricoles des maladies, des insectes ravageurs ou d’autres organismes nuisibles sans utiliser de pesticides chimiques. Pour atteindre un niveau optimal de protection contre les agresseurs (insectes, moisissures, etc.), les méthodes mises en place utilisent directement les mécanismes de défense naturellement présents dans la nature. C’est en s’inspirant des interactions entre espèces dans le milieu naturel que le biocontrôle permet de gérer les problématiques agricoles plutôt que de chercher à les éradiquer.

Le biocontrôle, bien que sa conceptualisation soit récente, remonte à plusieurs millénaires. On retrouve des traces de procédés de biocontrôle chez les Chinois qui utilisaient déjà les fourmis pour lutter contre les cochenilles dans les vergers d’agrumes.

Pour parvenir à la protection des cultures, le biocontrôle exploite différents types d’agents :

  • Des macro-organismes comme les invertébrés, les insectes ou les nématodes,
  • Des micro-organismes comme les bactéries ou les champignons,
  • Des médiateurs chimiques comme les phéromones ou les kairomones,
  • Des substances naturelles produites par les plantes, les animaux ou d’origine minérale.

Le biocontrôle, pour quels usages ?

Le développement du biocontrôle concerne le secteur agricole. La protection des cultures est un enjeu majeur pour les agriculteurs. L’utilisation des pesticides est devenue problématique tant son impact sur l’environnement et la santé, aussi bien humaine qu’animale, est considérable. C’est dans ce contexte que le biocontrôle vient apporter une véritable solution et une alternative à la fois sûre, écologique, durable et éco-responsable aux produits chimiques utilisés jusqu’à présent. Lutter contre la perte des cultures, que ce soit en pré ou en post-récolte, en valorisant le monde végétal de manière éco-responsable, représente une solution durable et fiable pour pallier à l’utilisation des pesticides chimiques

Le biocontrôle dans la législation française, un enjeu croissant

La sortie de la protection conventionnelle des cultures est devenue progressivement un enjeu tel que la France a fait le choix de l’inscrire dans la législation pour lui donner le dynamisme nécessaire. D’abord avec l’article L253-6 du code rural et de la pêche maritime, le biocontrôle apparaît comme “des agents et produits utilisant des mécanismes naturels dans le cadre de la lutte intégrée contre les ennemis des cultures”. Cette loi prévoit une réduction des délais d’évaluation des nouveaux produits de biocontrôle avant leur mise sur le marché, avec pour objectif à la fois de garantir la totale sécurité des utilisateurs et de faciliter leur introduction sur le marché et dans les usages.

Depuis 2018 et la loi Egalim, la France a également mis en place une stratégie pour faciliter le développement du biocontrôle, avec pour objectif de réduire de 50 % le recours aux produits phytopharmaceutiques d’ici 2025. Ce qui constitue aujourd’hui un choix basé sur la volonté et les valeurs de l’agriculteur devra représenter demain une part importante dans les moyens de protection des cultures.

Le biocontrôle s’inscrit également dans le cadre de la protection intégrée des cultures, définie par la directive européenne 2009/128/CE comme :

la prise en considération attentive de toutes les méthodes de protection des plantes disponibles et, par conséquent, l’intégration des mesures appropriées qui découragent le développement des populations d’organismes nuisibles et maintiennent le recours aux produits phytopharmaceutiques et à d’autres types d’interventions à des niveaux justifiés des points de vue économique et environnemental, et réduisent ou limitent au maximum les risques pour la santé humaine et l’environnement. La lutte intégrée contre les ennemis des cultures privilégie la croissance de cultures saines en veillant à perturber le moins possible les agro-écosystèmes et encourage les mécanismes naturels de lutte contre les ennemis des cultures.

Le biocontrôle chez Antofénol, un savoir-faire unique en France

 

Des solutions de protection innovantes dans le respect de l’environnement

Protéger les cultures sans perturber les milieux naturels, en utilisant les propres mécanismes de défense des plantes, c’est toute la mission d’Antofénol. La mise au point de produits phytopharmaceutiques en sélectionnant la matière première et en éliminant l’impact sur l’environnement et la santé humaine permet d’apporter des solutions innovantes aux agriculteurs. Antofénol pousse son respect de l’environnement en valorisant les déchets organiques issus de l’exploitation agricole, afin de créer une boucle économe en énergie et en ressources.

L’éco-extraction, un procédé unique pour recueillir les molécules d’intérêt

Pour extraire les composés qui seront utilisés dans les produits de biocontrôle, Antofénol a mis au point un procédé d’éco-extraction unique. En combinant 3 technologies d’éco-extraction (le vide, les hyperfréquences et le brassage) au sein d’un même et seul équipement , Antofénol puise dans la plante les substances d’intérêt en limitant son impact environnemental. Cette technique extrêmement novatrice permet de supprimer l’emploi de solvants chimiques tout en réduisant le temps d’extraction à moins d’une heure. Cette méthode est applicable à tous types de végétaux, ce qui la rend particulièrement avantageuse. Les substances végétales ainsi extraites sont extrêmement concentrées.

Antofénol, un laboratoire en recherche permanente

Afin de répondre aux grands défis agricoles du XXIe siècle, Antofénol recherche et développe en permanence de nouveaux produits dans ses laboratoires. Grâce à des procédés particulièrement novateurs, les équipes R&D d’Antofénol parviennent à mettre au point des produits en utilisant peu de ressources, en respectant l’environnement et en éliminant tout impact nocif sur les utilisateurs finaux.

Poussé par les enjeux de protection de l’environnement et par une philosophie profonde de préservation des ressources naturelles, Antofénol s’active au quotidien pour offrir de nouvelles solutions qui répondent aux besoins des agriculteurs d’aujourd’hui. C’est dans ce contexte que l’Antoferine, le produit-phare de biocontrôle des laboratoires Antofénol, a vu le jour.

L’Antoferine, un produit issu de l’expertise en biocontrôle des laboratoires Antofénol

Un produit de biocontrôle issu des déchets de la vigne

Les domaines viticoles produisent annuellement entre une et deux tonnes par hectare de déchets agricoles (le bois de vigne), qui ne sont, aujourd’hui, que très peu valorisés. Ce bois contient pourtant un véritable mécanisme de défense naturel qui, une fois extrait, donne un produit antifongique aux nombreuses applications. C’est l’Antoferine.

Grâce au procédé d’éco-extraction novateur, les molécules d’intérêt issues du bois de vigne sont extraites pour ensuite être utilisées dans la conception d’un produit d’application. Aucun solvants chimiques n’est employé pendant le processus et la technologie d’éco-extraction mise au point par Antofénol permet de réduire considérablement le temps d’extraction (de plusieurs heures à moins d’une heure). C’est ainsi que les laboratoires Antofénol sont parvenus à obtenir un produit de biocontrôle en valorisant une partie des déchets agricoles produits par l’exploitation viticole.

L’Antoferine, un produit antifongique utile en post-récolte des fruits et légumes

L’industrie agro-alimentaire stock et transporte des tonnes de fruits et légumes entre leur récolte et leur mise en rayon dans les commerces. Les conditions de stockage et de transport constituent un terrain de développement idéal pour les champignons, qui rendent alors impropre à la consommation une partie de la récolte. Pour enrayer cette contamination fongique, la majorité des acteurs de l’agriculture et de la distribution emploient des conservateurs chimiques, dont on connaît malheureusement l’impact environnemental. C’est dans ce contexte que l’Antoferine prend tout son sens.

Le produit de biocontrôle qu’Antofénol a mis au point permet de lutter contre les champignons qui causent des pertes en pré-récolte et la moisissure des fruits et légumes en post-récolte. En véritable alternative aux antifongiques chimiques, l’Antoferine permet aux agriculteurs et aux acteurs de la distribution de conserver leurs paramètres économiques, tout en répondant aux nouveaux enjeux environnementaux et sanitaires.

L’Antoferine possède de nombreuses applications possibles en tant que solution antimicrobienne naturelle.

Le biocontrôle, bien qu’existant depuis des millénaires, prend une nouvelle dimension de nos jours, dans un contexte où respect de l’environnement et conservation d’un équilibre économique font partie des enjeux fondamentaux de l’agriculture. Antofénol œuvre, avec l’Antoferine, pour mettre au point et commercialiser des solutions innovantes qui répondent à ces nouveaux défis agricoles.

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